3 impasse Alfred Chanut 01000 BOURG-EN-BRESSE
Tél : 04 74 21 45 82
fo.snudi01@gmail.com
Syndicat National Unifié des Dir, Instits, PE, PsyEN et AESH de l’Enseignement public FO de l’Ain
Intervention du représentant FO, ci-contre et ci-dessous
Ci-dessous un article de presse.
Je veux saluer tous les présents et tous vous remercier d’être là, à Bourg en Bresse comme c’est le cas dans tout le pays où un vent de révolte souffle pour la défense des libertés individuelles et collectives.
Un petit mot au nom de l’UD FO 01 qui a pris position pour ce rassemblement
« Lundi soir des centaines de migrants sans logement, sans ressources, qui avaient planté des tentes place de la République à Paris ont été expulsés avec une grande brutalité.
Les scènes filmées par les journalistes présents montrent une violence terrible. Un député, des journalistes ont été frappés.
Gérald DARMANIN, Ministre de l’Intérieur se déclare choqué et annonce demander une enquête administrative.
Le même ministre de l’intérieur annonce au sujet des dernières violences médiatisées que les coupables seront sanctionnés.
Mais c’est le gouvernement qui est responsable. Qui a la main pour interdire et réprimer les manifestations, si ce n’est le préfet de police ? Qui a décidé les lois d’exception qui rendent les manifestations illégales, si ce n’est ce gouvernement ?
Qui est à l’origine de la proposition de loi dite de « sécurité globale », si ce n’est ce gouvernement ?
C’est bien ce gouvernement qui est responsable !
Alors c’est clair
Retrait du projet de loi "sécurité globale" »
Concernant l’éducation nationale – FNEC FP FO 01
Au moment où la répression syndicale se poursuit contre des collègues après les 4 de Melle et les lycéens parisiens, c’est autour de 3 à Bordeaux et d’une camarade institutrice dans l’Hérault, l’intersyndicale de l’Ain FNEC FP FO, CGT, FSU, SUD, FCPE, MNL a pris ses responsabilités en appelant à ce rassemblement.
Notre appel commun indique :
« Retrait du projet de loi de « sécurité globale »
Le gouvernement prend la responsabilité de s’engager dans la remise en cause pérenne de nos libertés fondamentales avec le projet de loi de « sécurité globale ».
Les événements de lundi à Paris, les rassemblements de mardi soir (400 personnes à Bourg en Bresse, plus de 5000 à Lyon…) confortent notre communiqué commun du dimanche 22 novembre qui condamne cette proposition de loi et la nécessité d’exiger l’abandon immédiat du projet.
Les syndicats de l’Ain FNEC-FP-FO, CGT Education, FSU, SUD, FCPE, MNL condamnent avec la plus grande fermeté l’intervention policière ordonnée lundi 23 novembre pour déloger un camp de réfugiés sans abris, place de la République à Paris.
Après les Gilets jaunes, les militants syndicalistes, les lycéens, c’est au tour des migrants et des militants associatifs de subir une répression inouïe.
L’interdiction de la manifestation à Paris du 24 novembre pour l’abrogation de la Loi de Programmation sur la Recherche, réduite à un rassemblement place Jussieu, l’intervention policière à Lyon hier soir, s’inscrivent dans la même logique répressive.
Nos organisations appellent à se rassembler pour défendre les revendications, les franchises universitaires, les libertés syndicales et démocratiques qui sont, au premier chef, la liberté d’expression et la liberté de manifester. »
Je me permets d’informer tous les présents que dans le projet de loi sur les universités il est indiqué que l’occupation d’une faculté ou de piquets de grève sont passibles d’une condamnation à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende pour les étudiants concernés !
Je vous laisse imaginer le nombre de condamnés à de la prison en 68 !
Alors on est là, nombreux, déterminés, dans l’unité syndicale, avec une configuration inédite dans la continuité de la réussite des mobilisations organisées samedi 21 novembre, mardi 24 novembre, hier soir, ce jour qui ont rassemblé et rassemblent dans tout le pays des dizaines de milliers de manifestants pour le